mercredi 21 décembre 2011

DERNIER MARCHE DE NOEL AVANT LA FIN DU MONDE..!!

Voyants, médiums, et autres diseurs de bonne aventure nous annoncent, à grands renforts de publicité, la fin du monde pour le 21.12.2012!
Aussi, le CGA a voulu découvrir, une dernière fois (...), en ce 21 décembre 2011, la féérie d'un marché de Noël, sous l'oeil bienveillant du Petit Quinquin de Lille.
L'occasion, aussi, pour nos généalogistes-randonneurs, de visiter ND de la Treille où ils ont rencontré les Choeurs de l'Armée Rouge qui devaient y donner un concert le soir même.
Un marché de Noël qui met en exergue une autre forme de patrimoine, régional, national, et aussi international: les produits du terroir...!!
BONNES FETES DE NOEL ET NOUVEL AN
(profitez-en, ce sont les dernières..)

lundi 12 décembre 2011

HORIZON 2014...


2012 devrait voir de grands chantiers s'ouvrir sur les ançiens champs de bataille de l'Artois. Sur la colline de Lorette autour du plus grand cimetière militaire national de France, et sur le site du Mémorial Canadien de Vimy, en vue de la célébration du Centenaire de la Première Guerre Mondiale.
Dans cette optique, la Communauté d'Agglomérations de Lens-Liévin a entrepris d'inviter les associations patriotiques et culturelles à participer à cette célébration qui se doit d'être exceptionnelle, en préparant des manifestations ou expositions concernant ce conflit mondial qui fit des millions de morts et de blessés dans les rangs des armées venues des cinq Continents pour tenter d'enrayer la folie meurtrière de l'Occupant Allemand.
Le CGA va, naturellement, participer à l'évènement en présentant une grande thématique déjà à l'étude depuis plusieurs années et qui évoquera non seulement la Première mais aussi la Seconde Guerre Mondiale sous le titre "La Ligne Maginot ou la Guerre souterraine".
2012 sera donc consacrée à la "récolte" de documents, historiques, illustrés, généalogiques, témoignages écrits, etc... qui pourront être adressés au CGA par voie postale ou par mail. Ces documents seront ensuite sélectionnés, reproduits s'ils doivent être restitués à leurs propriétaires, puis préparés par nos chercheurs pour être présentés en 2014 lors des grandes manifestations prévues dans la région d'Artois pour le Centenaire puis dans les Municipalités, Ecoles, ou Centres Culturels qui le souhaiteront.
Nous remerçions à l'avance les généreux partenaires qui nous aiderons à réaliser cette grande thématique qui a déjà recu l'appui de nos Amis Généalogistes de Tournai (B). Les documents peuvent être adressés à: CGA - DILLY Jean, Pdt, 60 rue Victor Hugo 62800 LIEVIN -France- ou sur les sites: genartois@gmail.com ou dilly-jean@orange.fr

lundi 10 octobre 2011

LES ASSOCIATIONS AU FORUM DE LENS 2011

Le thème du Forum des Associations de Lens 2011 était le suivant: "Selon vous, que se passerait-il si les associations s'arrêtaient demain?". Ce slogan signifait, bien sûr, la menace qui pèse sur les associations qui voient leur aide municipale de plus en plus restrainte. Une ville (ou encore d'avantage, un village, rural, notamment) sans associations, c'est une ville sans âme qui se meurt rapidement comme une ville sans commerce. Les associations, celles de Lens et celles invitées comme le Club Généalogique de l'Artois, l'ont très bien compris et se sont mobilisées pour rappeler leur raison d'être et leur volonté d'aider les populations à s'entr'aider de toutes les façons pour vivre un peu mieux, grâce aux sports, aux loisirs culturels et aux moyens sociaux et humains qu'elles peuvent mettre à lla disposition des plus défavorisés. Le CGA, quant lui, présentait à ce Forum de nombreuses généalogies rappelant les métiers anciens et les patrimoines qui étaient de véritables centres de vie, du temps de leur pleine expansion, les moulins en particulier. Les Elus Lensois et régionaux ont également apprécié la 'brève) rétrospective des géants Lensois, la plupart disparus corps et âme, ces géants qui mémorisent bien souvent la vie ancienne des villes et des citoyens qui les peuplaient.

GENARTOIS 2011 A LIEVIN

Le 4ème trimestre 2011 a débuté à Liévin avec le Forum annuel de Généalogie et d'Histoire des Patrimoines organisé par le Club Généalogique de l'Artois au Foyer Municipal. Comme chaque année, un public modeste mais de nombreux contacts entre les participants et les passionnés de généalogie et d'histoire de nos patrimoines régionaux. Il faut dire que cette édition 2011 était particulièrement intéressante avec la présence du club Généalogie Informatique de Wallonie (Géniwal), le Comité Historique du Haut Pays (Fauquembergues-62), le Centre de Recherches Généalogiques Flandre-Artois (Bailleul-59), le Groupe des Généalogistes Amateurs du Cambraisis (59), les Sources Généalogiques et Historiques des Provinces du Nord (Lille-59), et la Fédération Française des Associations de sauvegarde des Moulins (Paris-75) avec son Administrateur Bernard Delrue, propriétaire du moulin de Lugy (62). Le CGA, quant à lui, était largement représenté par ses chercheurs qui ont présenté une quinzaine de généalogies sous les formes les plus diverses. La Bibliotrhèque Municipale de Liévin complétait cet éventail très attractif d'un loisir culturel qui prend de plus en plus d'ampleur au sein des populations en quête de repaires ancestraux. Place, maintenant, au VIIIème Forum qui aura lieu les 6 et 7 octobre 2012 et qui accueillera nos Amis Généalogistes de la Corrèze, entre-autres!

mardi 2 août 2011

LE COUP DE PEIGNE DU XVIIème SIECLE

Après la visite du site féodal du château d'Ivry la Bataille (27), nos reporters du CGA traversent la forêt domaniale de Dreux pour se rendre à Ezy sur Eure, aux confins de l'Ile de France et de la Normandie, entre la Perche et le Vexin, pour y découvrir le Musée du Peigne dédié à un artisanat plusieurs fois séculaire, témoin d'un patrimoine technique aujourd'hui disparu.
Installé dans une ancienne manufacture, le Musée illustre bien les techniques anciennes de créativité des femmes et des hommes de la Vallée d'Eure en y alliant celles de l'élégance et du raffinement. Il fallait pas moins de 17 opérations pour réaliser un peigne à partir de l'écaille de l'ivoire ou de la corne! Un travail d'orfèvre pour les centaines d'ouvrières et ouvriers confinés dans leurs 300 m2 d'ateliers, à Ezy et Ivry, au milieu d'un nombre invraisemblable de machines et d'outils.
Au fait, savez-vous pourquoi les peigniers choisirent Sainte Barbe comme Patronne? Et bien, nous vous l'expliquerons dans les prochains numéros de "La Vie du Club" où nous vous emmènerons à Ezy pour visiter ce musée, témoin prestigieux de l'Art et de la Haute Couture. Mais si vous passez par la Normandie, arrêtez-vous à Ezy, entre Dreux et Evreux (Musée du Peigne - Jardin de Brensbach - 2753O EZY - Email: manufacturemuseedezy@gmail.com - tél: 02.37.64.64.69).


DANS LES JARDINS ENCHANTES DE MONET

Poursuivant leur périple à la découverte des patrimoines Normands, nos reporters du CGA sont allés flâner dans les allées parfumées des Jardins de Giverny, là où Claude Monet accueillait ses nombreux amis impressionnistes.
En ce dernier jour de l'exposition Bonnard (3 juillet), les visiteurs se pressent par milliers sur des files interminables pour obtenir le précieux "césame" qui leur permettra de découvrir cet univers fascinant où tant d'artistes se sont installés autour du "maître" Claude Monet.
Le silence impressionnant qui règne à l'intérieur de la maison du peintre, pourtant regorgeant de visiteurs de toutes races et de tous âges, montre bien l'admiration et le respect de chacun pour ce cadre exceptionnel où vécurent les plus grands noms de l'impressionnisme contemporain de Claude Monet, au milieu d'une incroyable galerie d'estampes Japonaises chères au maître des lieux. Le même silence accompagne la foule émerveillée dans les allées des parcs fleuris où Monet et ses amis puisaient sans doute leurs inspirations pour peindre leurs chefs d'oeuvre.
Au sortir de ces lieux enchantés, on se dirige tout naturellement vers le petit cimetière surplombant, avec l'église, le "village des peintres", l'occasion de se recueillir quelques instants devant les tombes blanches de Monet , des membres de sa famille et de ses plus proches amis, tous rassemblés dans un minuscule écrin de verdure presqu'à l'abri des regards de ces milliers de visiteurs encore sous le charme de ce paradis Normand qu'est Giverny.
Pour les généalogistes que nous sommes, citons que Claude Monet repose içi depuis le 8 décembre 1926, entouré de sa seconde épouse Alice, de ses enfants Jean Pierre, Germaine et Michel, de Gérald Van der Kemp (qui restaura la maison et les jardins de Claude Monet), du peintre Américain Théodore Earl Butler, gendre de Monet. On notera au passage que Monet eut six enfants qui ne lui laissèrent aucune descendance. Dommage...!

samedi 30 juillet 2011

LA CORDERIE VALLOIS DE ND DE BONDEVILLE 76

Nous sommes devant un ancien moulin à papier exploité sur les bords de la rivière du Cailly depuis 1759 et qui subit une importante mutation en 1880 pour devenir une filature en 1882. Au début des années 1820, le moulin à papier est en effet restructuré pour abriter une filature. En 1856, une machine à vapeur est installée et la filature comptera jusqu'à 5200 broches avant la "famine" cotonnière de 1859 qui lui sera fatale.
Après une reconversion en filature de laine, le moulin est loué à un cordier du Neubourg, Jules VALLOIS, qui en devient propriétaire en 1897. Il installe alors un atelier de cordes câblées au rez de chaussée et un atelier de cordes tressées au premier étage. Il emploiera jusqu'à soixante personnes avant que la Corderie ne cesse ses activités en 1978.
Construit à pan de bois sur quatre niveaux, ce bâtiment mythique n'a jamais été modifié malgré ses restructurations. Il est devenu un grand Musée Industriel de la Corderie et, mieux que tous commentaires superflus de néophytes que nous sommes , nous vous conseillons TRES VIVEMENT d'aller visiter cet extraordinaire moulin à eau et à papier d'origine et de vous extasier devant les pouvoirs non moins extraordinaires de l'eau mais aussi de l'ingéniosité des mécanismes mis en place sur ces quatre étages par les cordiers Anglais et Français qui l'équipèrent à la fin du XIXè siècle.
En tant que généalogistes, rappelons simplement que la Corderie VALLOIS est restée une petite affaire familiale jusqu'au départ de Gaston, dernier représentant de la famille du Neubourg. Il sera remplacé par un ingénieur Vosgien, Henri BRESCH, qui décèdera en 1930 et dont le gendre, Maurice MALLET, dirigera la Corderie dès 1936 jusqu'à sa fermeture en 1978. Auparavant, Jules VALLOIS, premier propriétaire des lieux, né au Neubourg (27) le 6 août 1842, avait épousé Augustine FEREL à Rouen (où ils sont décédés tous deux), qui lui donna un fils Gaston en 1877, lequel devint minotier à ND de Bondeville (alors Seine Inférieure).
Bonne visite (elle sera PASSIONNANTE, à n'en pas douter...!) à la Corderie Vallois (185 route de Dieppe 76960 ND de Bondeville - 02.35.74.35.35 - http://www.ac-rouen.fr/pedagogie).

SAUVONS LE MOULIN DE LA PANNEVERT -Rouen 76-

Avec le four banal, reconstitué sur l'autre rive, le Moulin de la Pannevert fait partie d'un ensemble bucolique bordant le Robec, dans les faubourg est de Rouen. Son origine serait un hameau de verdure sur le route des petites eaux du Robec aux environs de 1199. Le lit du Robec , appelé plancher, était alors pavé de pierres avec des mesures précises destinées à règlementer l'entrée de la dépense, des deux vidanges, de la postille entre les deux vidanges, de la pente du train de l'eau, du seuil gravier, du tréteau portant l'arbre de la roue à aubes et de l'arrière-fosse. La succession des moulins sur le Robec obligeait cette règlementation pour ceux qui accaparaient trop d'énergie (il y a eu jusqu'à 45 usines sur le Robec!). Depuis 1868, l'eau est captée directement à la source du Robec.
A l'origine, on trouve un premier bâtiment en pan de bois construit sur la rive et servant de mur de tampanne à la roue. Un second bâtiment est venu s'accoler au premier vers le XVIIIè. La roue était en bois et les vannes mues à l'aide de leviers de bois. Les installations hydrauliques comportaient trois vannes: la vanne motrice pour évacuer le débit de l'eau; la vanne de chômage, et la vanne d'avarie pour évacuer l'excés d'eau ou faciliter les travaux d'entretien des installations.
Le moulin n'a jamais été équipé de déversoir pourtant règlementaire. Depuis 1880, le vannage est effectué mécaniquement. A l'intérieur du moulin, on peut encore admirer l'impressionnante mécanique destinée à transmettre les mouvements aux meules encore en place à l'étage. Une grande opération de sauvetage de l'ensemble du moulin est lancée par l'Association de Sauvegarde du Moulin de la Pannevert (dont le CGA est membre bienfaiteur). Il suffit de contacter l'ASM de la Pannevert (02.35.98.25.17) à Rouen 76. (site internet: moulindepannevert.over-blog.com). A noter que l'ASM est, elle-même, membre du CGA.

Le CGA visite les patrimoines.Le moulin de l'Arbalète, de St Maclou -76-

Le CGA a profité des vacances de ses représentants en Normandie pour visiter quelques moulins notoires. En tant que membre de la FMF et de la FFAM, le club y a reçu un excellent accueil et voulait en remercier leurs propriétaires, privés ou associatifs, en réalisant, pour chacun, un blog que vous pouvez diffuser à tous vos amis!
La première visite fut pour le Moulin de l'Arbalète, moulin à eau situé sur le lit du plus petit fleuve de France, la Scie,construit près de l'abbaye de St Victor en Caux par Hugues de Mortemer. Avant 1801, le moulin recevait l'eau sous la roue à aubes; depuis cette date, la nouvelle roue reçoit l'eau par dessus.
Non loin, il y avait un autre moulin, celui de "La Pierre", un moulin à trèfle pour les agriculteurs, appartenant à Alfred Lefebvre, minotier-grainetier, surnommé "Clémenceau". En 1924, "Clémenceau" achète le moulin de l'Arbalète devenu le seul du secteur. Il faut noter que pendant la Première Guerre 14/18, les Allemands avaient réquisitionné le moulin de La Pierre pour y héberger leurs prisonniers de guerre et l'avaient ensuite abandonné...La Seconde Guerre Mondiale allait provoquer le bombardement de la voie ferrée qui desservait le moulin de l'Arbalète et les maisons à colombages qui formaient le hameau de St Maclou. Alfred "Clémenceau" et sa femme se réfugièrent alors dans le moulin et permirent ainsi la reprise des ses activités de mouture et de graineterie. "Clémenceau" mourrut le 29.06.1957 et son épouse en 1963. Leur fille Janine s'était mariée en 1953 avec le meunier actuel Henri TACCOEN (celui qui nous a si gentiment reçus!) mais elle mourra très vite, le 30.11.1966 et Henri va poursuivre, seul, le travail au moulin.
En 1994, le mécanisme du moulin est entièrement restauré . Entre temps, notre érudit meunier Henri va dénicher un bois précieux et une seconde paire de meules, en Saône et Loire près de Macon, pour le mouturage de céréales, ce qui lui permettra de cuire du pain à l'ancienne avec l'aide des membres de l'Association qui s'est créée en 1994 et de sa seconde épouse Marguerite.
Longue vie au "Centre Culturel et Touristique de l'Arbalète" (02.35.32.67.11) à St Maclou de Folleville 76890 (http://moulinarbalete.free.fr/).

jeudi 16 juin 2011

Guédelon au XIIè siècle

Les généalogistes-randonneurs du CGA sont allés découvrir un chantier pharaonnique dans l'Yonne (89): la reconstruction du château médiéval de Guédelon, du XIIème siècle, commencée en 1998 et qui devrait prendre fin vers...2025!
Guédelon est reconstruit sous la responsabilité d'un comité scientifique composé d'historiens de l'art, d'archéologues et de castellologues, encadrant une forte équipe d'oeuvriers salariés et de bénévoles stagiaires qui travaillent pour comprendre les techniques de construction des bâtisseurs médiévaux: d'où venaient les matériaux? comment étaient-ils acheminés? quels outils étaient utilisés? par quels procédés les bâtisseurs montaient-ils les lourdes charges? comment organisait-on un chantier au Moyen Age? comment utilisait-on les matières premières trouvées sur le site naturel: la pierre, le bois, le sable, la terre,l'eau?
L'occasion rêvée pour nos chercheurs sportifs de s'intéresser aux patrimoines particulièrement riches de notre pays et d'y découvrir une pléiade de métiers anciens éxercés pour la construction de ce château mythique de Guédelon.
Le CGA reviendra dans le détail (et dans les prochains numéros de sa revue "La Vie du Club") sur l'historique et lavie qui anime ce chantier médiéval à visiter absolument.

14 juillet 2011, le géant de Marpent (59) se marie...

Après le baptême d' "Albert la main verte" de Roclincourt (62), le mariage de "Victor", géant de Marpent et patron des meuniers du Hainaut, la noce étant programmée pour la traditionnelle Fête du Moulin qui célèbre , pour l'occasion, Moneuse, brigand du Hainaut et fils du meunier, par un magnifique spectacle Son et Lumière donné les 13 et 14 juillet au pied du moulin.
Le CGA fera partie des invités à la noce et présentera, pendant ces deux jours de liesse, une exposition généalogique de circonstance avec, au programme: la généalogie des meuniers de Dunkerque et d'Hergnies (59), le moulin à eau de Briastre (59) avec son historique et la généalogie de ses meuniers, le moulin à eau de Lugy (62) et sa "boulange à l'ancienne", la Généalogie et l'Héraldique, la Généalogie et les Métiers anciens, les géants du Quercitain et de l'Avesnois avec la très belle histoire d'Hildebert et de Marguerite, pour les Marpinioux; enfin, un épisode marquant de la fin du XIXè siècle: l'émigration des Liévinois aux USA.
la Fête du Moulin de Marpent c'est aussi le grand rassemblement des artisans de la région du Hainaut, dans une chaude ambiance de kermesse et de folklore. A ne pas manquer.

Baptême du géant de Roclincourt

Un nouveau géant vient d'être baptisé dans la petite bourgade de Roclincourt (62) aux portes d'Arras, chef-lieu du Pas de Calais. Cérémonie républicaine fort sympatique qui réunissait pas moins de neuf géants venus du 59/62 mais aussi de Belgique.
"Albert la main verte" avait pour parrain "Jehan de Montmirail", d'Oisy le Verger, et pour marraine "Tiote Rosa" , sa voisine de Saint Laurent Blangy. Les témoins de ce baptême folklorique étaient: le "Baron Scalfort" de Lallaing (59), "Ch'Grand Louis" époux de la marraine Tiote Rosa, "Gaston de machon" de Rumes (Belg), les "Tiots" de Guesnain (59) et le Chevalier "Jean de Corbehem" (62) qui, en 1096, participa au célèbre Tournoi réunissant 300 chevaliers dans l'abbaye d'Anchin sous l'invitation d'Anselme II de Ribemont, seigneur de Valenciennes et de Bouchain, au nom de la Sainte Trinité. Ceci, pour la petite histoire...

dimanche 24 avril 2011

LE CGA ET L'URAG AU CONGRES DE LILLE

Le Club Généalogique de l'Artois aura l'honneur de représenter l'URAG 59-62 lors de l'ouverture du Congrés National de Généalogie qui se tiendra au Grand Palais de Lille (59) du 2 au 4 juin. Outre ses propres activités, le CGA présentera celles des douze autres associations Françaises et Belges membres de l'URAG.
Mais qu'est-ce que l'URAG?
C'est un rassemblement d'associations généalogiques et historiques du Nord, Pas de Calais et Belgique, qui ont décidé de coordonner leurs activités pour aider leurs affiliés dans leurs recherches sur les départements du Nord et dans les provinces voisines de Belgique.
Et pour aider tous nos chercheurs, voiçi les coordonnées de ces clubs URAG. N'hésitez pas à les contacter en précisant votre club d'affiliation!
AGFH Valenciennes (agfh59@free.fr) - ARPEGE Arras (henri.desmaret@orange.fr) - CTH Cambrésis (cambresis.histoireàfree.fr) - CEGD Douai (c.e.g.d@wanadoo.fr) - CRGFA Bailleul (crgfa@fr.st) - CGVL Merville (BP 49 - 59660 Merville) - CHA Aubers (109 le Haut-Pommereau 59249 Aubers) -CHG Berlaimont (chgb59@free.fr) - CGA Liévin (genartois@gmail.com ou dilly-jean@orange.fr) - GGAC Escaudoeuvres (contact@ggac.fr) - RA Arras (nicolepensec@free.fr) - Geniwal Wavre -B- (geniwal@gmail.com) - VVF Anvers-B- (vvf.administratie@telenet.be).

vendredi 22 avril 2011

DE LA CHINE AU PAS DE CALAIS

Notre département 62 vient de vivre dix jours de liesse avec les 25 èmes Rencontres internationales des cerfs -volants à Berck sur Mer inondé de soleil. Plus de 700.000 spectateurs ont pu admirer les magnifiques ballets aériens présentés par les trente Nations participantes avec, parmi elles, la Nouvelle Zélande qui nous a fait découvrir le plus grand cerf volant du monde: une raie manta de 150m de long sur 75m d'envergure (1250 m2!). L'occasion pour le CGA de plonger dans l'Histoire pour retrouver les origines de ce merveilleux "joujou volant"...
Ses origines (connues..) remonteraient à environ 2500 ans, en Orient. Les premiers textes écrits datent du troisième siècle avant JC et désignent deux inventeurs, disciples de Confucius (-551 à -479 av JC). Un peu plus tard, (-196), deux généraux Chinois, Han Xi et Chen Xi, complotent une révolte contre l'Empereur des Han. Ils envisagent de creuser un tunnel d'accés au Palais Impérial et, pour ce, lancent un cerf-volant pour mesurer la distance entre leur QG et le Palais, mais l'assaut échouera et ils seront éxécutés!
Au fil des siècles, le cerf-volant continuera de jouer un rôle d'émissaire ou d'espion lors des nombreux conflits entre les armées et les dynasties au pouvoir. Par la suite, il fut à l'origine des missions de recherches scientifiques. Rappelons encore que Napoléon utilisa le cerf-volant pour mesurer la hauteur des Pyramides. Les cerfs-volants furent introduits sur le Continent Européen, vers l'an 700, par des marchands navigateurs de retour de Chine.
Les plus grands rassemblements de cerfs-volants ont lieu en France (Dieppe, Berck, Brie Comte Robert), au Canada (en hiver) et dans les pays Asiatiques où ils font partie intégrante du folklore.

mardi 22 mars 2011

NOS PATRIMOINES EN ENFER...

A quelques jours du célèbre Paris-Roubaix cycliste, nos chercheurs-randonneurs sont allés découvrir la mythique "tranchée d'Aremberg", une longue ligne droite qui n'en finit pas, véritable saignée au coeur de la magnifique forêt de Raismes-Sabatier, un chemin étroit formé de pavés torturés, inégaux, hors-niveau, usés par les millions de pieds et de roues qui les ont martelés ou avalés dans la douleur ou la rage de vaincre.
Cette randonnée, le jour du Printemps, était celle de tous les paradoxes: au départ, l'image bucolique de cavaliers préparant leurs montures pour une randonnée dans cette magestueuse forêt domaniale de Raismes que nous allions traverser aussi; un arrêt-buffet dans le petit village de Hasnon où les coureurs respirent une dernière fois avant de s'engouffrer dans cette terrible "trouée d'Aremberg" que les mineurs de Germinal empruntaient naguère pour rejoindre les puits de mines de Wallers où ils descendaient pour de longues et pénibles heures de travail, de souffrances et de peur.
Au bout des trois kilomètres pavés de la "tranchée", nous comprenions mieux ce que peuvent ressentir, endurer, souffrir, ces valeureux sportifs , pour espérer gagner la plus grande course cycliste du monde. Quant à nous, également sportifs mais enclins à des objectifs bien différents,nous avons apprécié, une fois de plus, nos patrimoines qui font de la France le plus beau pays de la planète si l'on veut bien le regarder de près: ses forêts où la nature reprend, avec le printemps, ses plus belles lettres de noblesse, ses églises et petites chapelles qui jalonnent harmonieusement les prés et les champs, ses terrils et chevalets qui nous rappellent qu'en dessous des milliers de femmes et d'hommes y ont laissé leur santé ou leur vie pour faire de la France une des plus grandes puissances industrielles de la planète, et ses géants qui feront, comme chaque année, une haie d'honneur aux participants du Paris-Roubaix, tout au long des secteurs pavés et dans cet "Enfer du Nord" de Wallers-Aremberg.

jeudi 10 mars 2011

LA FLANDRE EN FOLIE, AU CARNAVAL DE BAILLEUL

Cinquante chars animaient de défilé du Mardis Gras dans Bailleul la Belle, au pied des Monts des Flandres. Le docteur "Picolissimo", accueilli en grandes pompes à la mairie, au soleil levant, accompagnait le géant Gargantua assis sur son char tiré par quatre magnifiques chevaux blancs et accompagné par ses marmitons et ses Ecossais.

Tout au long du parcours où se massaient au moins trente mille carnavaleux en folie, venus de France mais aussi de Belgique, des Pays Bas et même d'Ecosse ou de Grande Bretagne, le docteur Picolissimo prodiguait ses soins particuliers aux "malades atteints de sinistrose", entre deux "averses" de confétis!

Depuis sa création en 1853, le carnaval de Bailleul a vu défiler quatre Gargantua: le premier, né la même année avec la société philantropique, qui assure toujours la gestion du carnaval; le second vit le jour après la Première Guerre Mondiale, en 1921, mais il fut décimé par les Allemands qui le dépouillèrent de son manteau pour tapisser leur Quartier Général! Le troisième fut dréé en 1947 sous une forme debout et plus jeune. Il sera détruit dans l'incendie de son hangar, en 1962. La même année, Gargantua IV naissait avec l'aide financière de la population de Bailleul.

Le carnaval de Bailleul est avec Nice et Dunkerque parmi les plus importants de France et dure cinq jours.

samedi 19 février 2011

BAVAY ET WARGNIES LE PETIT EN ROUTE POUR L'ESPACE

Les spécialistes de l'Espace, chercheurs, astronautes, astrophilatélistes, entre-autres, célèbrent cette année le 40ème anniversaire de l'envoi du 1er homme dans l'Espace par les Soviétiques. Il s'appelait Youri GAGARINE, fils d'un kolkhozien, qui devint membre du Parti Communiste d'URSS pour pouvoir devenir cosmonaute.

A cette occasion, le Club Généalogique de l'Artois présentera une thématique exceptionnelle sur la "Conquête de l'Espace", pour la 1ère fois dans son intégralité. Commencée à Haïti en 1957 lors de l'envoi de "Spoutnik I" par l'URSS, cette thématique retrace les 53 années qui séparent "Bip-Bip" ( deuxième nom de Spoutnik) de la dernière navette spatiale Américaine "Atlantis STS 132", de retour de la station internationale ISS, en 2010. Pour les amateurs de chiffres, la "Conquête de l'Espace" c'est: 1612 feuilles d'expo, 1646 timbres , 82 blocs philatéliques, 1427 enveloppes "Premier Jour" ( éditées par la NASA, pour la plupart) et ayant effectué les voyages à bord des engins spatiaux lancés par la NASA, par l'URSS et par l'ESA Européenne, sans compter les nombreux documents recueillis au sein du CGA depuis sa création en 2003.

On notera au passage que la thématique, au cours de son "voyage", a été primée 22 fois, notamment au Salon d'Automne de la FSPF de Paris en 1970, à l'Expo Mondiale "Copernic" de Poznam (Pol) en 1973, à l'Expo Nationale "Flamex 73" de Bordeaux, classée hors-concours à Terville (Moselle) en 1974, au Congrés Philatélique National d'Annecy en 1973 et à l'Expo Mondiale "Juva-Rouen" en 1976.

L'exposition sera présentée à BAVAY (59), au Collège Jean Lemaire de Belges, du 25 mars au 7 avril, puis à la Salle des Fêtes de WARGNIES LE PETIT (59), du 8 au 14 avril.