jeudi 10 mai 2012

DU MOULIN A L'USINE

Comment une simple roue à aubes peut-elle entraîner un mécanisme industriel aussi complexe que celui de la Corderie VALLOIS de ND de BONNEVILLE?
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                              Dès 1759, ce moulin était exploité par un marchand de papier de Darnétal près de Rouen, Jean TOUSSAINT. En 1820, le moulin fut remplacé par un bâtiment à pans de bois (celui existant) édifié dans la tradition des charpentiers rouennais et destiné à abriter une filature. En 1856, un indienneur (exportateur de coton indien) Edouard RONDEAUX, nouveau locataire, installe une machine à vapeur en espérant augmenter le rendement de l'usine qui compte 5200 broches mais survient la famine cotonnière qui sera fatale à la filature.
                              En 1880, un cordier originaire de Neubourg (67), Jules VALLOIS (1842-1918) rachète le bâtiment et installe deux ateliers de cordes, un au rez-de-chaussée pour les cordes câblées, un au premier étage pour les cordes tressées. Il emploiera jusqu'à 45 ouvrières. L'entreprise familiale sera reprise à sa mort par son fils Gaston puis par un ingénieur Vosgien, Henri BRESCH, dont le gendre, Maurice MALLET, assurera la gestion de l'usine, de 1936 à 1978, année de sa fermeture définitive.
                               L'installation hydraulique comportait et comporte toujours une énorme roue à aubes alimentée par les eaux du Cailly, un déversoir, un ratelier d'épuration, une vanne de décharge de fond, une vanne d'alimentation de la roue, des transmissions renvoyant l'énergie sur les deux niveaux du bâtiments équipés de machines, et un régulateur à boules unique en son genre.
                               Vous retrouverez cette installation dans la vidéo jointe à cette histoire d'un site parfaitement lié à celui de la région rouennaise où le textile fut, durant des siècles, une production artisanale puis industrielle prédominante.
                              Bonne visite, avec le CGA!

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