lundi 16 novembre 2015

LA OU EST NE L'ETAT FRANCAIS

Simple fait du hasard...Au lendemain d'évènements majeurs ayant durement touché la France, une randonnée pédestre programmée de longue date a mené nos généalogistes randonneurs dans un secteur qui vit naître l'Etat Français: l'ancien site Mérovingien de Bouvines. Le 27 juillet 1214, une coalition de 24.000 hommes dont 2.000 chevaliers, emmenée par Jean sans Terre, y affronte l'armée royale de vasseaux de Philippe Auguste composée de 20.000 hommes dont 1500 chevaliers. Une bataille sanglante, remportée par une armée de miliciens sur une armée de nobles, spécialistes de la guerre, et qui restera l'un des éléments fondateurs de la Nation Française. Elle décrira aussi le sentiment d'appartenance à la France , notamment pour les habitants du Bassin Parisien.
Une randonnée-souvenir, sur un parcours très nature qui nous a fait découvrir les sites remarquables de Bouvines mais aussi les nombreux blockhaus qui préfiguraient la Ligne Maginot construite pour une guerre d'un autre temps...

jeudi 24 septembre 2015

LES JOURNEES EUROPEENNES DU PATRIMOINE

Sous l'oeil bienveillant des anciens maires de Liévin, le Club Généalogique de l'Artois présentait une exposition sur les travaux du club concernant la Généalogie et les recherches historiques sur les patrimoines locaux. Il évoquait, par la même occasion, le Centenaire de la Première Guerre mondiale et Oradour sur Glane, bien que ce drame se soit déroulé au cours de la Seconde...
On a pu, ainsi, découvrir le Journal de guerre du Lieutenant Strady et la vie dans les tranchées telle que l'on vécue ses hommes à travers la Région Nord-Pas de Calais-Picardie; des images secrètes de la guerre menée par les nazis; comment on identifiait les corps à partir d'objets trouvés dans les tranchées, notamment; les "chemises brunes" et leurs interrogatoires-supplices; les cimetières Chinois et la vie de ces "nettoyeurs" du front de guerre; l'armement Belge pendant la guerre 14-18; la Ligne Hindemburg plus connue dans le Nord sous le nom de Ligne Siegfread; et la généalogie de Jeanne d'Arc, patronne des Poilus.
L'exposition contenait enfin de nombreuses généalogies de membres du club, un plan de travail pour les débutants, et les patrimoines mythiques de Liévin.
Une exposition mise en place en prévision du forum "GénArtois 2016" qui se tiendra sur ce nouveau site de l'Hôtel de Ville de Liévin en remplacement du Foyer Municipal qui fermera définitivement ses portes le 30 juin 2016.

jeudi 2 juillet 2015

LES FAUX DE LA TAILLANDERIE DE LA DOYE-25-

Les cours d'eau, la forêt, le minerai de fer, permirent l'installation de forges et d'industries métallurgiques, au XIXème siècle, dans la montagne du Jura. Plus de 50 taillanderies et fabriques d'outils tranchants fonctionnaient dans la vallée du Doubs avant la Première Guerre mondiale.
Celle de la Doye-Nans sous Sainte Anne, créée en 1828 par Arsène LAGRANGE, fut reprise en 1865 par la famille PHILIBERT qui l'exploita jusqu'à sa fermeture en 1969. Aujourd'hui, elle constitue un musée vivant (son installation hydraulique est toujours en fonctionnement), classé Monument Historique en 1985. Les grandes roues à augets de son moulin et la turbine permettent au visiteur d'admirer les impressionnants systèmes mis en place pour la fabrication des outils tranchants et des faux.
Les roues à augets mesurent pas moins de cinq mètres de diamètre et actionnent quatre gros martinets de forge (de 40 à 250kg) qui battent le fer à raison de 150 coups-minute pour fabriquer les lames de faux. La roue extérieure alimentée par l'eau puisée à la source voisine entraîne deux soufflets géants construits entièrement en bois, uniques au monde, et déjà mentionnés en 1751!
A voir absolument à Nans sous sainte Anne au lieu-dit La Doye - 25330-  03.81.86.64.18. ou sur: lataillanderie@wanadoo.fr.

LA FEE VERTE DE PONTARLIER-25-

C'est, avant tout, une histoire de famille.
En 1890, Armand GUY implante une distillerie d'absinthe à Pontarlier, dans le Doubs. Il peut se fournir en eau à la source voisine et fournir en boissons les artilleurs du camp des Paresseuses stationnés dans la ville. A l'époque, il a vingt ans et pontarlier compte pas moins de 23 distilleries et 150 débits de boissons pour une population de 10.000 habitants dont 3000 au service des distilleries.
En 1914, son fils Georges le rejoint à la distillerie familiale après un service-armées dans une guerre interdisant l'absinthe! Dès 1921, il fabrique le Pontarlier-Anis, en attendant le retour de la "fée verte"... Il commercialise toute une gamme de spiritueux dont il a appris la fabrication depuis l'âge de 13 ans, dans le giron de son père: arquebuse, angélique, liqueur de pucelle, esprits d'andaye, chartreuse, canelle, curaçao, antziq, etc...Mais aussi l'élixir national à 80% de vol!
Tous ces secrets de distillerie, Georges GUY les apprendra à son fils Pierre (1931) qui modernisera considérablement l'entreprise familiale: "J'ai baigné  dès mes premiers pas dans les odeurs des alambics fumants, l'alchimie des cuivres chauffant le fruit par la distillation. J'en ai fait un métier et une passion".
En 1964, François, fils de Pierre, la quatrième génération, ressuscite l'absinthe de son arrière-grand-père Armand et nous fait savourer avec modération le parfum du "Vert Sapin", la liqueur de bourgeons du sapin du Haut-Doubs.

LES MYNES DES DUCS DE LORRAINE AU XVIè SIECLE

Nous sommes dans la forêt Vosgienne du Thillot (88), au XVIème siècle. L'exploitation de l'argent décline rapidement et les seigneurs locaux, propriétaires des sites miniers, commencent à développer celle du cuivre sur le territoire forestier du Thillot où trois mines vont connaître un essort important: Saint Charles, exploité de 1561 à 1761,, dans une galerie de 400 mètres de long, à 80m de profondeur; St Henry (1587 au XVIIIème); et St Nicolas (1596 à 1702).
Deux siècles d'exploitation à l'échelle humaine qui modifièrent le paysage et la forêt vosgienne: excavations, haldes (terrils minuscules), création de chemins, déboisement pour faire le charbon de bois, détournement de rivières, création d'étangs, canalisations, stations hydrauliques pour évacuer l'eau dans les galeries.
Certains mineurs construisirent leur maison aux abords de leur mine, en communauté, donnant ainsi naissance aux corons si caractéristiques dans les régions minières. Un régime social particulier fut mis en place pour la corporation minière.
Au XVIème siècle, les puits et galeries étaient creusés à la main au moyen de pointerolles; il fallait un an de travail pour creuser quelques mètres de galerie! On utilisa ensuite la poudre puis l'explosif jusqu'au XVIIIè. Durant ses huit heures de labeur harassant, le mineur s'éclairait à la lampe à suif; les 10-150gr de suif nécessaires pour sa lampe, les pointerolles, la poudre, l'explosif, les fleurets, étaient vendus au mineur qui, rappelons-le, était, avant tout, actionnaire dans l'exploitation de la mine.
Le patrimoine minier du Massif vosgien a engendré une activité considérable entre le Moyen Age et le milieu du XIXème siècle. Pendant cinq siècles, l'exploitation de l'argent, du cuivre, et d'autres métaux fluctua au gré des nouvelles techniques. Lorsque la houille commença à être exploitée dans le 59/62, l'épopée minière Vosgienne n'était plus qu'un lointain souvenir...!

LE TEMPS DES CERISES A FOUGEROLLES-70-

Les représentants du CGA ont profité de leur séjour en Franche Comté pour y découvrir quelques nouveaux patrimoines qu'ils ont enfermés précieusement dans leurs "boîtes à photos"...
Nous pénétrons d'abord au Musée de la Cerise, à Fougerolles, en Haute Saône (70), où la cueillette des "merises", destinées exclusivement à la distillerie du kirsch, vient de débuter. Les cerises y sont soumises à la fermentation puis versées dans les alambics pour y cuire de façon très régulière. Au bout d'une heure, les premières gouttes d'alcool sortent de l'alambic et sont fractionnées en produits de "tête", de "coeur", et de "queue". Les premiers sont réinjectés dans la cuisson suivante; ceux de coeur (alcool de 48 à 70°) constitue le kirsch qui sera commercialisé; les produits de queue ou petites eaux, légèrement acidulés, sont recuits avec de nouveaux fruits. La "cuite" (comprendre: cuisson...) dure environ deux heures.
Pour la petite histoire, c'est en 1829 que DJ AUBRY se lance, au Petit Fahys, dans la production du kirsch. L'entreprise se développe considérablement jusqu'à ce que son petit-fils la dilapide totalement en 1888. Reprise en mains par plusieurs propriétaires successifs, elle va se développer à nouveau avant de fusionner en 1979 avec la distillerie de Fougerolles. Cette dernière et la Société d'Agriculture de la Haute Saône en feront un Ecomusée que nous vous conseillons vivement de visiter.
Ecomusée du Pays de la Cerise - 70220 Le Petit Fahys - 03.84.49.52.50. ou ecomusee.fougerolles@orange.fr.

lundi 29 juin 2015

LE PATRIMOINE MINIER S'EMBRASE

Le 30 juin 2012, le Bassin minier et la Chaîne des terrils du Nord-Pas de Calais étaient classés au Patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco. La décision entérinée lors d'une séance de l'Unesco, à Saint Pétersbourg (Russie) en présence de Frédéric Mitterand, alors ministre de la Culture, concernait: 87 communes minières du 59/62, 17 fosses d'extraction de houille, 21 chevalements, 51 terrils, 124 cités minières (corons), 38 écoles, 26 églises, 22 centres de santé et hôpitaux, des salles de sports, stades, maisons syndicales, grands bureaux, tous érigés par les Houillères Nationales pour les besoins de leur Personnel et de leurs familles.
Le 27 juin, la mission du Bassin minier fêtait dignement ce troisième anniversaire en organisant l'embrasement des terrils, simultanément à partir des sites du Valenciennois, d'Hénin-Beaumont, Noeux les Mines, du Bruaysis et de l'Agglomération Lens-Liévin. Feux de Bengale et feux d'artifice ont attirés des milliers de spectateurs massés au pied des terrils et sur les sites d'observation (dont le Mémorial Canadien de Vimy) préconisés par les organisateurs.
Le CGA était, naturellement, aux avants-postes pour assister au spectacle, plus précisément au pied des célèbres "jumeaux", terrils du 11/19 de Loos en Gohelle,  les plus hauts d'Europe, à deux pas du Louvre-Lens.
Rappelons que le CGA propose aux Municipalités et aux Associations intéressées par l'épopée minière  sa grande thématique sur les 250 ans d'exploitation de la houille dans le Nord-Pas de Calais. Prendre contact avec le CGA au: 03.21.72.13.80. ou sur: dilly-jean@orange.fr.

mercredi 20 mai 2015

ESCAPADE DANS LES VIGNES DU SEIGNEUR...

Avec la bénédiction du pape Urbain II qui veille sur les vignobles de la Montagne de Reims (et qui lança la 1ère Croisade en 1095), les représentants du CGA, grands randonneurs devant l'Eternel, ont à nouveau parcouru les coteaux de Champagne. Ils ont également parcouru les nombreux kilomètres de caves du Domaine de Castellane, sous les rues d'Epernay pour y découvrir quelques "secrets à bulles"... Suivons-les...

jeudi 14 mai 2015

GENEALOGIE ET HISTOIRE AU SALON DE GRAVELINES

Le 26 avril, à Gravelines (59), le CGA retrouvait de nombreuses assos, amies ou partenaires, pour le IIème Salon Régional du Livre et de la Généalogie. Parmi les nombreux exposants, le GGRN de Roubaix, le CRGFA de Bailleul, membres de l'URAG comme le CGA, "Généalogie en Corrèze, "Mémoires d'Opale", "Généalogie Association Gravelines", le CEP Boulonnais et les Archives du Nord et du Pas de Calais. Des artistes-peintres, sculpteurs (pour l'héraldique) et auteurs d'ouvrages sur l'Histoire régionale ainsi que des réprésentants sur le Borinage houiller du Hainaut, relevaient ce Salon 2015 organisé dans la forteresse de Gravelines à l'occasion de la Journée des villes fortifiées.
Nos représentants du CGA eurent de nombreux contacts avec les descendants de mineurs, notamment. L'occasion de discuter longuement avec eux de l'accés aux Archives des HN...

IIEME SALON DE DESVRES -62-

Le CGA était invité au IIème salon du Livre à Desvres, en ce dimanche 10 mai 2015, par le Centre d'Etudes du Pays Boulonnais qui avait délégué ses jeunes chercheurs pour cette organisation. Une réussite pour eux et pour les participants. Le CGA y exposait l'"Affaire Jeanne d'Arc" qui attira de nombreux curieux, un peu surpris mais conscients de la mystérieuse généalogie de la Pucelle...
L'occasion, pour nos représentants de rencontrer à nouveau les partenaires du club Artésien et de découvrir l'existence du Bassin houiller du Boulonnais, au XIXème siècle! Cela fera, bien sûr, l'objet d'une nouvelle thématique sur le Patrimoine minier du 59/62 par le groupe de travail collectif du CGA.
Autre rencontre intéressante: celle avec l'auteur d'un excellent ouvrage sur les faïenceries de Desvres qui feront également l'objet d'une thématique dans le cadre des "Métiers ançiens".
Du travail en vue pour le CGA!

vendredi 17 avril 2015

LE CGA EN PICARDIE

Les 28 et 29 mars avaient lieu les Vèmes Rencontres Généalogiques et Historiques de Saint Quentin (02). Une cinquantaine d'exposants et professionnels venus de l'Hexagone et de Belgique s'étaient donnés rendez-vous dans les magnifiques salons du Palais de Fervaques. L'URAG (Union Régionale des Associations Généalogiques du 59/62 et de Belgique) était largement représentée par le CGA, l'AGFH de Valenciennes, le CRGFA de Bailleul, le GGAC du Cambraisis, Géniwal (Belgique) le GGRN de Roubaix.
Comme dans chaque forum, le CGA a noué de nombreux contacts avec des chercheurs originaires de l'Artois et du Pas de Calais. De nouvelles invitations sont venues également remplir le calendrier des activités du club pour 2016, notamment vers le Cantal, la Région Parisienne. Nos représentants ont enregistré de nouvelles recherches concernant , entre autres, Noeux les Mines, Liévin, Alincthun, Bouvigny-Boyeffles, Etaing.

PREMIERE 2015 DU CGA A VERTOU 44

Gros succès pour ce rendez-vous 2015 des généalogistes en Loire-Atlantique, auquel participait le CGA, comme en 2013. Plus de 2000 visiteurs et scolaires avaient envahi les salles de Sèvre et Maine pendant ce premier week-end de mars. Le CGA y présentait une partie de ses travaux sur le Centenaire 14-18. De nombreux contacts avec d'"anciens Artésiens" eurent lieu, notamment pour effectuer des recherches sur St- Omer, le Liévinois, Calais, Outreau, St Pol sur Ternoise, Fruges, Coulogne. Rappelons que c'est là une des principales activités du club, d'où l'importance de la présence de nos Délégués dans ces forums!