lundi 17 avril 2017

LES VITRAUX DE FAYMOREAU -85-

              Retour aux sources pour nos "reporters" du CGA partis découvrir l'ancien site minier Vendéen de Faymoreau.Il reste peu de choses si ce n'est deux corons, bien différents de ceux du 59/62, une reproduction d'un chevalet qui rappelle le coup de grisou de 1945 qui fit huit morts. Mais c'est surtout la petite église dédiée aux mineurs qui retient l'attention. Elle renferme une vingtaine de vitraux réalisés par un fils et petit-fils de mineur de Fraymoreau et qui évoquent la vie des mineurs Vendéens et de leurs familles. Emouvante perspective qui nous replonge un instant dans ce monde "souterrain" que nous avons connu à une plus grande échelle! Les vitraux représentent un enfant aux "larmes de feu", un enfant plus serein, un enfant qui dort, le grisou, la cage d'ascenseur, Ste Barbe patronne des mineurs, un galibot avec sa lampe de mineur, le mineur au travail, entre-autres.
               Pour la petite histoire, la houille aurait été découverte en Vendée dans les années 1820. Trois concessions furent exploitées: Faymoreau, la Boufferie et Puyrinsins. L'exploitation n'éxèdera pas les 600 mètres de profondeur avec une couche maximum de 2 mètres environ. Le 12 juillet 1945, le coup de grisou tue neuf personnes dont quatre prisonniers de guerre Allemands, quatre ouvriers Polonais et un Français. Le charbon Vendéen alimentera surtout la centrale électrique locale, les cimenteries et fours à chaux de la région. L'exploitation cessera le 2 février 1958.

LES FORTERESSES RELIGIEUSES VENDEENNES

                  En traversant la Chataigneraie (85), on rencontre forcément l'imposante église fortifiée ND de Vouvant, souvenir des guerres Vendéennes mais qui vécut la tourmente révolutionnaire sans dommages. Elle fut l'objet de nombreuses restaurations au XIX ème siècle. Une particularité: son célèbre portail donnant sur la place du village et qui se détache nettement du reste de l'édifice. Au dessus des portes d'entrée, la "Cène", avec les apôtres entourant le Christ. On remarque cependant une place vide à la gauche de Jésus: celle de Judas...Sur le haut du portail, l'Ascension, avec les apôtres qui regardent vers le ciel où le Christ disparait.
                   L'histoire de ND de Vouvant remonte au XI ème siècle. Guillaume le Grand, comte de Poitou, veut fonder une ville nouvelle et y introduit une colonie de moines dès 1056. En 1242, le roi St Louis vient rendre grâce au Seigneur dans l'imposante église pour sa victoire sur les Lusignan. Son agrandissement, ses restaurations, donnèrent lieu à de nombreuses suranchères: de 1874 où une veuve pieuse offrit 20.000 francs pour l'église, on arrive à un devis de 6.146.000 fs en 1947 pour restaurer les trois premières travées de la nef! L'architecte en chef des Monuments Historiques trouvera le prix trop élevé et l'église restera dans son état actuel, avec, néanmoins, son remarquable chevet et son célèbre portail nord...

LA PREMIERE 2017 A VERTOU-44-

               Le CGA entamait son année généalogique en Loire Atlantique à l'occasion de la Biennale de Vertou, au sein des vignobles de Sèvres et Maine et du Muscadet! L'occasion pour nos fidèles "délégués" de présenter Louis Braille, dans un forum consacré à l'Ecriture sous toutes ses formes.
               De nombreux exposants et professionnels parmi lesquels: Lunéville (54), Cambrai (59), l'Oise (60), la Corréze (19), le Cantal (15), l'Aisne (02), la Normandie (78), et même l'Afrique du Nord et la Belgique, entre-autres.
              Nos chercheurs Artésiens du CGA en ont profité pour aller découvrir quelques sites remarquables dont l'imposante église ND de Vouvant, la mine de Faymoreau et la grotte-ermitage du Père de Montfort près du barrage de la Pierre Brune, en Vendée.